Victor Hugo

Celui qui médite vit dans l'obscurité ;

celui qui ne médite pas vit dans l’aveuglement.

Nous n'avons que le choix du noir.

Comments

[SAMEDI APRES-MIDI]

J'apprécie énormément toute référence à Victor Hugo !
Bon week-end

[etat-des-lieux]

merci pour tes passages et petits mots qui me font me sentir un peu moins transparente et creuse.


Bon weekend

[Le plaisir d'écrire]

Le noir est une teinte particulière qui se mari avec toutes les autres couleurs. Elle permet de les mettre en valeur.

La méditation qui accompagne l'obscurité peut à la fois être apaisante, pesante, sécurisante, tout est une question de temps, de moments.

Je ne connaissais pas cette citation de Victor Hugo, merci pour cet "état des mots" ;)

[etat-des-lieux]

Bonsoir,


Victor Hugo a une place toute particulière dans le coeur des mots qui me sont chers.


D’abord tout bêtement parce que son allure de vieux Monsieur me rassure, comme un grand-père qu’on retrouve en sa campagne à toutes les vacances.


Ensuite pour Léopoldine... et cette aube qui n’en finira jamais.....


Puis pour Adèle, sa folie, son génie et cette odieuse ombre qu’a posé Rodin sur ses oeuvres ....


Je me sens à l’aise dans cette famille qui m’a toujours semblait proche de mes émotions.


Le hasard d’un mariage, m’a permis en quelque sorte d’être réellement de la famille.


 


Mais surtout Victor Hugo pour moi est et restera ma première émotion à renfort de longues larmes avec la préface “Les misérables” qu’il a rédigé lui même : 


 


“Tant qu'il existera, par le fait des lois et des moeurs, une damnation
sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers, et compliquant d'une fatalité humaine la destinée qui est divine; tant que les trois problèmes du siècle, la dégradation de
l'homme par le prolétariat, la déchéance de la femme par la faim, l'atrophie de l'enfant par la nuit, ne seront pas résolus ; tant que, dans de certaines régions, l'asphyxie sociale sera possible
; en d'autres termes, et à un point de vue plus étendu encore, tant qu'il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles.
“


Hauteville-House, 1er janvier 1862. Victor Hugo .